Lettre de Chaulieu, Gallienne et Munis (1948)

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Extrait du Bulletin intérieur de la IV° Internationale (mars 1948), le texte datant de février 1948. Les trois courants oppositionnels qui ont consigné cette lettre dans le cadre de la préparation du Congrès mondial devaient bientôt quitter la IV° Internationale , la tendance Chaulieu fondant Socialisme ou barbarie et les tendances Gallienne et Munis l’Union ouvrière internationale. La plupart des minorités, tant française  qu’espagnole (Munis) et américaine (Shachtman) qui allaient alors quitter l’organisation trotskyste le firent notamment sur la question russe, c’est-à-dire la défense ou pas de l’URSS et l’analyse ou pas de son régime comme capitalisme d’Etat (la tendance Johnson-Forest ou la veuve de Trotsky le faisant pour les mêmes raisons quelques années plus tard). Cette lettre aborde les conditions de préparations du Congrès. A l’ouverture de celui-ci, une motion préalable de Munis, Chaulieu (pseudo de Castoriadis), Gallienne, Antony (pseudo de Nguyen Van-Nam, Indochine), Pedro (pseudo de Shachtman, USA) et Armstrong (Irlande), qui sera évidemment repoussée, allait d’ailleurs reposer le problème: « L’assemblée demande à chaque délégation de section nationale d’indiquer brièvement si la discussion sur les problèmes internationaux a été suffisante dans sa section pour qu’elle puisse prendre position au nom de sa section sur les problèmes du congrès« . Une résolution et une déclaration de ces minoritaires suivaient que nous publierons prochainement.

A tous les camarades – A toutes les sections de la IV° Internationale

Camarades,

Il est inutile de souligner d’une façon spéciale l’importance du prochain Congrès Mondial de l’Internationale. Depuis le Congrès constitutif de l’Internationale – qui n’était que très partiellement représentatif – dix ans se sont écoulés, et pendant ce temps aucune sorte de discussion politique internationale d’expression démocratique de la volonté politique de l’Internationale n’a eu lieu. Les conséquences de ce fait sont d’autant plus graves, que cette décade est rempli des évènements les plus considérables: la deuxième guerre mondiale, l’occupation de l’ensemble de l’Europe, la destruction de l’Allemagne et du Japon, la colonisation et la décadence actuelle de l’Europe, l’expansion inouïe du stalinisme, non seulement sont des phénomènes sans précédent dans l’Histoire, mais créent des problèmes politiques nouveaux, qui dépassent largement le cadre d’une application pure et simple de notre programme. La IV° Internationale devra répondre d’une manière adéquate, scientifique et révolutionnaire à ces problèmes, ou elle devra mourir.

Pendant cette décade l’Internationale n’a pas eu de véritable direction. La direction élue à la Conférence d’alarme de 1940 n’a pas fonctionné, elle s’est simplement écroulée avec l’explosion de la guerre. Le S.I. qui a existé depuis n’a représenté en fait que la section américaine. La Conférence d’avril 1946, qui n’avait pas été préparée ni politiquement ni organisationnellement dans aucune des sections, et qui par conséquent n’aurait pu avoir comme tâche que la désignation d’une direction provisoire chargée essentiellement de la ,préparation la plus rapide d’un véritable Congrès Mondial, s’est arrogé subrepticement des droits politiques et a servi de base à la constitution d’une « direction » internationale, qui, suivant une « ligne politique » qui était la sienne est intervenue dans la vie des sections et prépare actuellement une comédie de « Congrès Mondial » destinée à ratifier sa politique et à la perpétuer à la tête de l’organisation internationale.

Nous ne pouvons ici qu’exposer une partie très limitée des faits qui prouvent le caractère absolument bureaucratique et arbitraire de la soi-disante « préparation » de ce Congrès.

I. DOCUMENTS MIS EN DISCUSSION

La « direction » elle-même n’a publié des documents exposant « approximativement » (le mot vient d’elle) sa position qu’en ce qui concerne la question de l’URSS. En ce qui concerne la politique de l’Internationale pendant 10 ans et l’analyse de la situation actuelle, il a fallu attendre la mi-janvier 1948 pour voir deux courts et piètres documents, remplis, l’un de contre-vérités et l’autre de banalités écœurantes, en guise de « rapport moral » et de « rapport politique » pour le Congrès. Cependant la date limite pour soumettre des documents était le 15 novembre 1947, et vraisemblablement les tendances oppositionnelles devaient d’abord connaître la « position » de la direction pour pouvoir y répondre. En ce qui concerne l’application et l’interprétation actuelle du programme transitoire, il n’y a rien eu de la part de la direction si ce n’est un ou deux articles d’amateurs dans la revue IV° Internationale sur le gouvernement ouvrier-paysan.

Les documents en général n’ont été publiés que pour la moitié en français, pour la moitié en anglais. En allemand il n’a été publié que les positions officielles – si on exepte le court article d’Armstrong et Errigan, qui présuppose que l’ensemble de la discussion est déjà connue. Les sections de langue allemande ne connaissent les positions défaitistes en URSS que par ouie-dire. En espagnol, ce n’est que tout dernièrement que le S.I. publie sa thèse « approximative » sur l’URSS.

II – DISCUSSION DANS LES SECTIONS

Aucune discussion autour des problèmes politiques et organisationnels du Congrès Mondial (si on exepte celui de l’URSS, partiellement discuté dans quelques sections) n’a eu lieu jusqu’ici dans aucune section. Cependant le Congrès va se tenir d’ici 1 mois; qui désignera les délégués des sections? les Comités centraux, les Bureau[x] politiques ou les Secrétariats?

Non seulement le S.I. n’a rien fait pour développer la discussion, mais il a fait ce qu’il pouvait pour l’empêcher. Voici deux petits faits: En août 1947, un camarade oppositionnel du PCI français part pour la Tchécoslovaquie. Avant de partir, il demande des liaisons avec les camarades tchèques au S.I. Le S.I. lui répond cyniquement qu’il n’a pas à donner de liaisons. On apprend par la suite que la totalité des camarades tchèques sont défaitistes en URSS. Au début de 48, un autre camarade de la même tendance part pour l’Allemagne. Même demande, même réponse. On sait que les trois qua[r]ts des camarades allemands sont défaitistes en URSS.

L’absence de discussion dans les sections est si complète, que le camarade Privas, représentant la direction actuelle du PCI au CEI, et moins que tout autre suspect d’hostilité envers la direction internationale et d’antipathie envers ses méthodes, demandait à la dernière session du CEI que le Congrès soit repoussé, parce que la section française n’en a pas discuté et, vu son état général, ne pourra en discuter avant deux ou trois mois. Cependant le camarade Privas n’a pas maintenu son point de vue après l’intervention des délégués.

III – MODE DE REPRESENTATION

Cette « non-discussion dirigée » se complète par un mode de représentation fait sur mesure qui garantit automatiquement au S.I. non seulement la majorité, mais la tranquil[l]ité absolue de « son » Congrès, qui ne sera pas troublé par les voix des délégués oppositionnels. Le mode de représentation est si bien cuisiné – c’est le mot – qu’il est douteux qu’à ce Congrès il y ait un ou deux délégués d’un courant politique qui représente au moins les 25% de la base = le défaitisme en URSS.

Le S.I. commence en divisant les pays en 3 catégories et en les classant arbitrairement à l’une ou à l’autre. L’exemple le plus frappant est l’Italie, que l’on a classé pays de 2° catégorie, malgré ses 50 millions d’habitants, la force numérique de la section italienne, supérieure à celle de la section française, et l’importance politique du pays équivalent à celle de la France. On s’explique tout, lorsqu’on sait que la section italienne est défaitiste en URSS à 95% de ses militants.

Le SI interdit le transfert des mandats; il [s]’assure ainsi qu’il n’y aura de délégués au Congrès que ceux qui seront matériellement aidés par le SI, le critère de choix étant facile à deviner.

Pour le SI, l’Internationale est une fédération de partis et non pas un parti mondial; c’est pourquoi le SI ne prévoit absolument rien pour les représentations des courants et des tendances politiques existant à l’échelle internationale.

En fait, ce Congrès « falsifié » n’est qu’un point supplémentaire dans la brillante carrière bureaucratique de l’équipe du SI. Absolument incapable d’organiser un travail positif quelconque – nous en donnerons immédiatement des preuves, cette équipe révèle son efficacité lorsqu’il s’agit de saboter un travail fait par des gens en désaccord avec le SI. Supportant encore les « petites » oppositions, qui lui permettent de prouver le caractère « démocratique » de sa gestion, elle est capable de tout pour les écraser dès qu’elles commencent à prendre de l’importance. L’espace ne permet de citer que quelques exemples.

– d’avril 45 jusqu’à aujourd’hui (février 48), le SI n’a pratiquement rien organisé comme travail allemand. Tous les camarades allemands qui ont participé à la « commission allemande » du SI ont rapidement rompu avec celui-ci; à cause à la fois de la politique opportuniste du SI et de son attitude organisationnelle bureaucratique, qui peut se résumer de la manière suivante: « Nous nous moquons que la section allemande compte 50 militants ou 50.000, ce qui nous intéresse c’est qu’elle soit sous notre contrôle absolu ». Les 2 ou 3 voyages du responsable du SI au travail allemand (Stevart) furent uniquement destiné[s] à s’assurer de ce contrôle; le dernier voyage de ce camarade – avant sa révocation à la suite d’un mouvement préfectoral au sein du SI – se résume en un jour passé à Francfort pour persuader la direction de la section de faire une « déclaration de fidélité à la ligne (?) du SI » . La direction allemande l’a envoyé promener comme de juste.

Cette même section allemande pendant une conférence de juillet dernier dans sa majorité très large pour le défaitisme révolutionnaire en URSS, sans toutefois voter de résolution sur la question, car elle n’estimait pas sa position suffisamment élaborée sur cette question théoriquement; le SI dans ses publications extérieures et intérieures a présenté la chose tendancieusement, comme si les délégués à cette conférence ne s’étaient pas du tout prononcés sur cette question.

A son dernier Congrès, la section italienne était prête à voter une résolution pour le défaitisme en URSS, elle ne l’a pas voté après une intervention brutale du représentant du SI qui menace la section d’être exclue de l’Internationale si elle vote sa résolution.

Pour briser la majorité anglaise opposée à sa politique, le SI crée une fraction sans principe et sans base politique dans le RCP. Il invente une position politique (entrée dans le Labour Party) pour justifier politiquement l’existence de sa fraction; enfin après avoir essuyé plusieurs échecs dans le […]ong […]s du RCP, il organise ouvertement la scission dans la section anglaise; il en fait entrer une partie dans le Labour Party qui y travaille indépendamment de sa direction nationale, sous le « contrôle direct » du SI: celui-ci, d’ailleurs, avec un cynisme extraordinaire, affirme dans la résolution que cette scission inouie « ne saurait constituer un précédent ». Profit indirect de l’opération: le SI s’assure ainsi deux ou trois voix de plus au Congrès Mondial.

On connait la « politique » acrobatique du SI en matière d’unification entre le SWP et le WP en Amérique. Après avoir couvert pendant deux ou trois ans la politique bureaucratique de la direction du SWP contre l’unification; après avoir salué la résolution du Congrès de 1947 du SWP, qui caractérise l’unification comme définitivement impossible, et le WP comme un « courant petit bourgeois s’éloignant rapidement du marxisme[« ], le SI, comme aussi la direction du SWP opère une brusque volte face et accepte l’unification avec ces « petits bouregois s’éloignant du marxisme ».

Voilà quelques échantillons limités des procédés à l’aide desquels la « Direction » actuelle essaye[r]  de briser les oppositions politiques, non pas par une discussion et une clarification politiques, mais par des manœuvres bureaucratiques et organisationnelles. Le couronnement digne de ces procédés sera cette farce sinistre que l’on prépare sous le nom de « Congrès Mondial » qui ne peut dans ces conditions avoir aucune valeur et ne peut absolument pas se réclamer de la base politique de l’Internationale. C’est pourquoi nous appelons tous les camarades qui comprennent où conduira – et où à déjà conduit l’organosation [-] ce bureaucratisme naissant, d’appuyer nos demandes:

a) Le Congrès Mondial doit être repoussé au minimum de 6 mois; pour qu’une véritable discussion politique puisse avoir lieu.

b) L’ordre du jour du congrès doit être élargi à toutes les questions proposées par N. Trotsky, G. Munis et B. Péret, dans leur lettre « La IV° Internationale en danger » (BI du SI décembre 47)

c) La préparation du congrès doit être soumise au contrôle d’une commission paritaire, composée pour moitié des représentants de la direction actuelle, et pour l’autre moitié des représentants des autres tendances.

d) Toutes les sections devront tenir un Congrès ou une Conférence Nationale préparant le Congrès Mondial; aucun délégué à voix délibérative ne sera admis au Congrès Mondial s’il n’est pas accrédité par un Congrès National.

e) La représentation des sections au Congrès doit se faire uniquement sur la base proportionnelle d’après les forces numériques des sections. Le transfert des mandats doit être permis si une section ou une tendance ne peuvent pas envoyer de délégués. Enfin, les tendances ayant une existence politique internationale doivent être représentées d’après leur force à l’échelle internationale.

Voir aussi:

11 Réponses to “Lettre de Chaulieu, Gallienne et Munis (1948)”

  1. Aubert Says:

    Il est évident que ce congrès mondial fut un bricolage.

    L’important était de faire reconnaître la « direction multicéphale » auto-proclamée.

    Aucune discussion par exemple sur toute la guerre, les positions des uns et des autres et le fait que l’Inter n’en fut pendant toutes ces années pas une.

    La suite fut sans surprise.

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  2. APS Says:

    Il est erroné d’affirmer que Shachtman et ses camarades du Workers’Party ont « quitté le mouvement trotskiste » à l’issue de ce congrès de la Quatrième Internationale. Ils ont continué à se revendiquer du trotskisme jusqu’au milieu des années 50′ (Voir sur http://www.marxists.org les archives de Shachtman et celle du journal New International).

    C’est alors seulement -après 1956- que Shachtman et la majeure partie de ses camarades ont commencé une évolution politique qui les amènera à l’extrême-droite du mouvement ouvrier, devenant une aile de la sociale-démocratie US et de la bureaucratie de l’AFL-CIO liée aux secteurs les plus « faucons » de l’establishement US.

    Paradoxalement, c’est l’échec de la révolution hongroise de 1956 qui sera un des éléments clés de cette évolution.

    Une minorité du WP/ISL, autour de Hal Draper, s’opposera à cette évolution. Tandis qu’un certain nombre de jeunes issus des YPSL/YSL rompront dès 1957 avec l’ISL pour former le noyau initial des jeunesses du SWP (YSA), notamment Tim Wolforth et James Roberston…Mais là on passe à une autre histoire.

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  3. Lucca Toni Says:

    Un article très intéressant Lucien. A été publié dans « Antorcha socialista. » Dans le futur, peut-être traduit en espagnol.

    Alberto.

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  4. Lucca Toni Says:

    Another « brochure » about Natalia Sedova

    http://antorchasocialista.blogspot.com/2009/01/ruptura-con-la-cuarta-internacional.html

    Salues Socialistes

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  5. lucien Says:

    APS a dit:
    Il est erroné d’affirmer que Shachtman et ses camarades du Workers’Party ont “quitté le mouvement trotskiste” à l’issue de ce congrès de la Quatrième Internationale.
    OK, de vouloir éviter les répétions ne doit pas occasionner d’équivoque, je remplace « quitter le mouvement trotskyste » par « quitter l’organisation trotskyste »

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  6. Yves Coleman Says:

    Si j’en crois la petite biographie de Munis publiée dans le dernier numéro de Balance (n° 33, février 2009) la critique de Péret, Munis et Natalia Sedova ne portait pas seulement sur l’URSS mais sur l’attitude du SWP face à la Seconde Guerre mondiale et ce dès 1941. Il s’agissait de dénoncer non seulement la politique de défense du prétendu « Etat ouvrier dégénéré » qu’était censé représenter l’URSS « mais aussi de refuser de soutenir les résistances nationales antifascistes. Ils refusaient de soutenir un des deux camps bourgeois en lutte, car cela signifiait pour eux abandonner toute perspective révolutionnaire de lutte de classes et de transformation de la guerre impérialiste en guerre civile révolutionnaire. La progression des troupes russes ne supposait aucune avancée de la révolution mais au contraire l’expansion du stalinisme, c’est-à-dire de la contre-révolution triomphante en Russie, Etat qui, dans le cadre de sa politique extérieure, avait déjà étouffé la révolution espagnole, et qui réprima lors de sa conquête militaire toute manifestation révolutionnaire en Pologne, Tchécoslovaquie, Roumanie, Allemagne, Hongrie et Bulgarie ».
    En clair, la position de Natalia Sedova ne se réduisait pas à une simple divergence sur la nature de l’URSS, divergence souvent présentée comme une coquetterie sans conséquences par les trotskystes, mais comme un désaccord profond ayant des conséquences graves sur l’attitude face aux mouvements de résistance.
    Munis rédigea d’ailleurs une brochure critiquant la politique du SWP pendant la Seconde Guerre mondiale en termes très durs. Brochure dont le texte apparemment n’existe pas en français.

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  7. APS Says:

    Lucien a dit :
    « je remplace “quitter le mouvement trotskyste” par “quitter l’organisation trotskyste” »

    Sans vouloir passer pour un horrible pinailleur, je pense que ta correction ne répond pas à la remarque que j’avais formulée. Le WP a quitté la Quatrième Internationale en 1948 mais jusqu’à 1955-56, la courant de Shachtman se revendiquera du trotskisme, du marxisme révolutionnaire et critiquera l’évolution de soutien critique au stalinisme des trotskistes dits « orthodoxes ».

    Par ailleurs, c’est à partir de ce même congrès de la QI de 1948, que commencera un émiettement qui ne comprendra pas que des courants rompant en direction de l’ultra-gauche (Munis, SouB…) mais aussi d’autres groupes qui s’en réclameront et qui, bien plus tard, incarneront pour partie le trotskisme dans leurs pays respectifs (Barta et l’ancêtre de LO, Cliff et le futur courant International Socialism, Grant et le futur courant du Militant).

    Avec l’ouverture de la boite de Pandore de la transformation possible de la société capitaliste par des forces étrangères et hostiles à la classe ouvrière, c’était l’amorce du mouvement d’entropie de scissions en scissions avec quelques rémissions via des tentatives de fusions ou de réunification, et la perte de toute autorité politique de la « Quatrième Internationale » post-1945.

    A partir de là, plus il y aura de zigs-zags politiques, plus il y aura de scissions, plus il y aura assaut d’autorité orthodoxe, en vain.

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  8. lucien Says:

    je pense que ta correction ne répond pas à la remarque que j’avais formulée. Le WP a quitté la Quatrième Internationale en 1948
    C’est donc bien « quitter l’organisation » dont il est question ici: la QI.

    mais jusqu’à 1955-56, la courant de Shachtman se revendiquera du trotskisme,
    C’est bien pour ça que j’ai supprimé la formule « quitter le mouvement« .

    Pour le reste (tu dis toi-même « par ailleurs… »), la courte note introductive au document, factuelle, est limitée au contexte de 1948. Le courant de Shachtman est d’autant moins central pour ce document qu’il n’en est pas cosignataire. (Il est évoqué parce que ce congrès va être l’occasion d’un départ généralisé de la plupart des tendances de la QI, et qu’on en reparlera quand nous publierons des documents oppositionnels présentés au congrès).

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  11. La IV° Internationale et la question russe (tendance Johnson-Forest, 1948) « La Bataille socialiste Says:

    […] Lettre à tous les camarades, à toutes les sections de la QI , C. Castoriadis, G. Munis & J. Gallienne (02-1948) […]

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