Hennaut (1899-1977)
Adhémar Hennaut
Peintre en bâtiment syndicaliste, il devient un des dirigeants du PC belge (quelque temps secrétaire général), en est exclu avec la gauche en 1929 [cf. le Manifeste de l’Opposition belge qu’il co-signe], le PC perdant alors la moitié de ses membres. Il fonde la Ligue des communistes internationalistes, qui se séparent des trotskystes du groupe Lesoil de Charleroi (1931) puis collabore avec la revue bordiguistes Bilan d’O. Perrone à Bruxelles avant de s’en séparer en 1936 sur la question espagnole (Perrone refusant le front unique antifasciste, considérant que la guerre civile espagnole n’était qu’une guerre impérialiste[*]). Il collabore alors avec l’Union communiste en France.
En mars 1937 il participe à une conférence à Paris avec l’Union communiste, l’ex-minorité bordiguiste partie combattre en Espagne, H. Canne-Meier (GIC hollandais) et la RWL de Oehler. A partir de 1938, la LIC évolua vers des positions conseillistes proches des hollandais. Son groupe disparaît en 1939.
Il est un des premiers traducteurs d’A. Pannekoek en français.Les archives d’Hennaut ont déposées au Groupe d’histoire et de sociologie du communisme de l’Université de Bruxelles.
TEXTES:
- La grève de Verviers (1934)
- Les fondements de la production et de la distribution communiste (critique d’une brochure du GIC hollandais) (1935): 1 – 2 – 3
- Les internationalistes hollandais sur le programme de la révolution prolétarienne (1935)
- Démocratie formelle et démocratie formaliste (1936)
- Nature et évolution de la Révolution russe (1936)
- Pourquoi les ouvriers espagnols se battent-ils ? (Bulletin de la L.C.I. août 1936)
- Front antifasciste ou front prolétarien ? (Bulletin de la L.C.I. octobre 1936)
- La fin d’une alliance (L’internationale n°27, 10 avril 1937).
- L’anarchisme dans la Révolution espagnole (L’Internationale n°38, 11 août 1938) reproduit dans Chazé/ Chronique de la Révolution espagnole (Spartacus, 1979)
- Lettre au Ministère de la Reconstruction (Belgique) pour faire valoir les droits de la compagne de Jean-Baptiste Mélis après guerre (1950) pdf
Note:
[*] A l’époque, la majorité des bordiguistes parisiens et une minorité des italiens de Belgique se désolidarisèrent aussi de Perrone et de la revue Bilan: cf. Des bordiguistes dans la milice du POUM. H. Chazé, dans la préface de son livre publié chez Spartacus en 1979, dit: « Cette position entraina la direction bordiguiste à condamner ceux de leurs adhérents qui partirent pour l’Espagne et ceux de la région parisienne qui approuvèrent leur départ. Ainsi, la position « a priori » de la direction bordiguiste la conduisit à un monstrueux refus de la solidarité de classe avec les travailleurs espagnols en lutte. »
Voir aussi:
26 août 2010 à 15:21 |
Bonjour, avez-vous des photos (portraits de Guillaume Van den Borre, Adhemar Hennaut, Georges Vereeken? C’est pour un article dans Brood & Rozen, une revue sur l’histoire sociale
Merci
J’aimeJ’aime
23 décembre 2011 à 20:37 |
Même question que celle de Paule Verbruggen : avez-vous des portraits de Hennaut et Vereeken? C’est pour un livre sur la gauche communiste en Belgique.
J’aimeJ’aime
23 décembre 2011 à 20:42 |
Non mais je vais chercher aussi.
J’aimeJ’aime