Péret (1899-1959)
Benjamin Péret
Poète surréaliste. Chroniqueur à l’Humanité en 1925-26, il part au Brésil où il traduit en portugais Littérature et Révolution de Trotsky et d’où il est expulsé comme « agitateur communiste ».
De retour en France, il travaille comme correcteur à l’imprimerie des Journaux officiel, se voit refuser l’adhésion à la Ligue communiste (trotskyste) exigeant de lui qu’il déclare « le surréalisme contre-révolutionnaire » et adhère à l’Union communiste.
Il gagne l’Espagne en août 1936 comme délégué du P.O.I. et y combat dans les rangs du POUM puis de la colonne Durruti jusqu’en 1937. Il part au Mexique en 1941 où il devient un fidèle partisan de G. Munis et fréquente les exilés français V. Serge, A. Breton, J. Malaquais, M. Pivert; Mexique d’où il rentre en 1948, connu pour son texte Le Déshonneur des poètes (1945). Il milite à l’Union ouvrière internationale avec Grandizo Munis, publie une brochure intitulée Les Tâches du prolétariat face aux deux blocs et dénonce la dictature titiste que soutiennent alors les trotskystes. En 1952 il publie dans le Monde libertaire un célèbre article ultra-gauche: Les syndicats et la Révolution. Lorsque Munis sort de prison en 1958, il le soutient dans la création du Fomento Obrero Revolucionario.
VIDÉO:
TEXTES:
- Cartas de la Revolución Española a A. Breton (1936-37)
- Revolución o contrarrevolución en España (1937)
- Un ennemi déclaré (1939)
- Le déshonneur des poètes (1945)
- La IV° Internationale en danger (1947) [ avec N. Trotsky-Sedova & G. Munis]
pdf
- Lettre ouverte au PCI (1947) [ avec N. Sedova-Trotsky & G. Munis]
- Les raisons de l’appel de David Rousset (1949)
- Poète, c’est-à-dire révolutionnaire (1951)
- The Factory Committee: Motor of the Social Revolution (1952)
- Lettre à Noir & Rouge (1957)
Voir aussi:
23 avril 2009 à 17:16
[…] de même que celle-ci, sont dues pour l’élaboration idéologique et la rédaction à Benjamin Péret et à G. Munis en tant que militants de Fomento Obrero Revolucionario, dont l’origine fut la […]
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26 avril 2009 à 14:58
[…] du Fomento Obrero revolucionario (Ferment Ouvrier Révolutionnaire) ou FOR, avec Munis et Benjamin Péret, organisation qui défendit les positions révolutionnaires du véritable […]
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28 avril 2009 à 16:38
[…] Miguel Olmeda, Antonio Guerrero, l’allemand Hans David Freund (Moulin), le poète français Benjamin Péret, les italiens Adolfo Carlini et Lionello Guido, le polonais Casanova. Le 28 décembre de 1936 la […]
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16 mars 2010 à 23:53
[…] ce mince recueil explosif, Benjamin Péret laisse éclater sa colère, maniant l’invective, l’insulte et le dénigrement avec une rare […]
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