Le KAPD rétrospectivement (1969)

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Un entretien avec Bernard Reichenbach (1888-1975), qui fut un dirigeant du Parti communiste ouvrier d’Allemagne (KAPD), à propos de la situation révolutionnaire que connut l’Allemagne entre 1918 et 1923. Publié dans Solidarity en 1969 et dans  Revolutionary History en 1994. Traduit de l’anglais par un compagnon du SIA de Caen il y a quelques années, republié par le CATS au format pdf.

LES CONSEILS OUVRIERS ALLEMANDS

Entre 1920 et 1923 le KAPD agit comme une opposition extra-parlementaire. Considérez-vous cela comme essentiel ?

Oui. Cela éduquait les gens à agir de leur propre initiative politique, indépendamment de tout représentant. A cette époque, il ne s’exprimait pas lui-même seulement comme opposition extraparlementaire mais comme opposition anti-parlementaire.

Considérez vous comme essentiel que la classe ouvrière doive combattre les institutions parlementaires ?

Certainement. Vous devez vous souvenir qu’à la fin de 1918 il y avait une situation révolutionnaire en Allemagne. Nous estimions que la participation aux activités parlementaires était une trahison. Le parlement, parmi d’autres choses, était tenu pour responsable de la guerre. Durant 1919 presque toute la gauche politique prit place au sein des conseils ouvriers, pas au sein des syndicats ou du parlement. Les conseils étaient des institutions extra-parlementaires et, potentiellement, anti-parlementaires. Le problème était que dans ces conseils les sociaux-démocrates étaient en majorité. Ils mettaient en avant des revendications économicistes plutôt que politiques, et réformistes plutôt que révolutionnaires. Les sociaux-démocrates, cependant, n’imposaient pas ces vues. Leur majorité reflétait la volonté de la grande masse des travailleurs dans les conseils, et ce même dans une situation révolutionnaire.

Un léniniste argumenterait que ce qui manquait était une direction, un parti qui aurait expliqué les positions des sociaux-démocrates sur la guerre et que c’est l’absence d’un tel parti qui empêcha les révolutionnaires de mener la situation révolutionnaire à sa conclusion.

Les conditions en Allemagne différaient considérablement de celles en Russie. La Russie émergeait de siècles de pouvoir autocratique. Toute l’atmosphère sociale était mûre pour un changement fondamental. L’Allemagne avait une tradition d’institutions parlementaires, une tradition de gouvernement par des représentants élus. Dans de telles conditions, la révolution était bien plus dure, parce qu’elle apparaissait comme une coercition contre les représentants démocratiquement élus. Après toutes les années de majorité bourgeoise au parlement, la victoire des sociaux-démocrates apparaissait comme une victoire décisive pour la gauche. Il est vrai que l’arène décisive de la lutte pour le pouvoir politique se situait dans les conseils ouvriers mais, pour les raisons mentionnées plus tôt, toute action contre le gouvernement élu apparaissait hors de question, spécialement alors que le gouvernement avait une majorité au sein des conseils.

Quelle était l’activité réelle des conseils vis à vis des syndicats et des partis ?

Des conseils indépendants, basés sur les usines plutôt que sur le métier, comme cela avait été commun auparavant, surgirent spontanément dans toute l’Allemagne. Cela était dans une mesure considérable le résultat du chaos économique. Quand une usine s’arrêtait par manque de fuel ou de matières premières, il n’y avait personne vers qui se tourner pour de l’aide. Le gouvernement, les partis, les syndicats, les capitalistes – personne ne pouvait faire quoi que ce soit pour résoudre les problèmes basiques de transport, de fuel, de matières premières etc. Les résolutions, les déclarations, les ordres et même le papier-monnaie servaient peu. Dans ces conditions, les travailleurs formaient un conseil et cherchaient à résoudre ces problèmes par eux-même. Nous, au KAPD, croyions que les syndicats étaient un obstacle à la création d’une nouvelle société, et que la principale chose à faire était d’encourager les travailleurs à passer à l’action directe, indépendamment des syndicats.

Quelle était votre attitude envers les syndiqués, opposés à la direction du syndicat ?

Nous leur expliquions continuellement qu’il était essentiel de s’organiser sur la base des lieux de travail, pas sur celle des métiers, et d’établir une Fédération Nationale des Comités d’Usines.

Combien de partis révolutionnaires existaient alors ?

En 1920 il y avait 5 partis appelant à une reconstruction socialiste de la société, et se définissant tous eux-mêmes comme marxistes : le SPD, l’USPD, L’USPD de gauche, le KPD et le KAPD. A part cela, il y avait divers groupes anarchistes. La classe ouvrière était déchirée par ses conflits internes et montrait peu d’unité d’action vis à vis de la bourgeoisie.

Quelles étaient les différences au niveau de l’action entre les membres de votre parti et ceux du KPD dans vos lieux de travail ?

Le KPD à cette époque agissait organisationnellement et tactiquement précisément de la même manière que les sociaux-démocrates, la seule différence était dans les slogans. Nous luttions pour l’action directe des ouvriers.

Est ce que des différences émergeaient déjà à cette époque au sein du KPD entre ceux qui soutenaient le pouvoir du parti et ceux qui soutenaient le pouvoir des conseils ?

Cela différait beaucoup d’une usine à une autre. D’une manière générale, c’était l’atmosphère sociale et une pratique largement répandue pour les conseils ouvriers d’agir comme une institution reconnue, presque naturelle.

Quelles sont les relations entre les membres des partis rivaux dans leurs lieux de travail ?

Cela différait aussi d’une usine à une autre. Un seul individu dans un rôle clé créait une atmosphère qui pouvait décider de l’affaire. Très souvent il y avait une excellente coopération entre les membres de tous les partis. Vous pouvez presque toujours relier cela à un ouvrier qui avait un rôle de meneur, qui était respecté par tout le monde grâce à ces capacités de leader. Dans d’autres endroits, il y avait des dissensions incessantes et âpres.

Pouvez vous décrire en détail comment les choses étaient organisées dans une usine ?

Pas précisément. D’abord je n’étais pas un travailleur professionnel mais un activiste payé par le parti. Deuxièmement, pendant que j’avais été membre de la direction d’une usine à Berlin en 1920, mon expérience là bas avait peu d’utilité générale car l’usine était possédée par ses ouvriers et il y avait donc difficilement quelque friction que ce soit entre la direction et le conseil. C’est dans les usines ayant des propriétaires privés que les conseils entraient en conflit avec la direction. Des divisions se produisaient dans les rangs du conseil sur la question de la politique envers la direction – par exemple entre ceux qui acceptaient les vues de la sociale-démocratie et ceux qui insistaient sur l’autogestion ouvrière.

MOSCOU 1921

Pouvez vous nous dire quelque chose à propos de l’activité de la Troisième Internationale ?

En 1921 j’ai participé comme observateur aux sessions à Moscou. Je résidais à l’Hôtel Lux. On se rencontrait une fois par semaine avec Zinoviev comme président de séance. La délégation russe était la plus forte, à la fois en nombre et en influence. Ils dirigeaient les rencontres avec une main de fer. La délégation allemande était la deuxième en taille. L’énorme influence de Lénine résultait pour beaucoup de sa forte personnalité. Les autres camarades russes n’étaient pas des bénis-oui-oui. Il les entraînait avec lui, si ce n’est par le pouvoir de son argumentation, alors par celui de sa personnalité. Pour les révolutionnaires européens, Staline était virtuellement inconnu et je n’ai jamais entendu son nom mentionné. Les gens avaient l’habitude de beaucoup discuter sur ce que telle ou telle personne avait dit ou fait par le passé. Durant mon séjour de six mois et quelques, je n’ai pas entendu le nom de Staline, jamais. J’ai rencontré Lénine en 1921 dans sa chambre au Kremlin. Nous eûmes une longue discussion sur la situation allemande. Il y avait une grande carte de la Russie au mur et il était évident que Lénine était très surchargé de travail. Il m’expliqua que comme parti dirigeant, ils devaient gérer un énorme pays comme la Russie et qu’il avait difficilement du temps pour se familiariser avec les détails de l’activité révolutionnaire à l’Ouest. Je lui exposait nos critiques de la politique du KPD, qui était considéré comme un parti frère des bolcheviques. Je critiquais leur – et sa politique envers l’insurrection de Mars 1921. Il disait qu’il acceptait l’analyse de Trotsky sur les sujets européens, et l’analyse de Radek sur l’Allemagne, sans entrer dans les détails. Cela signifiait que dés que nous entrions en conflit avec Radek, nous avions presque automatiquement Lénine aligné contre nous, malgré le fait que très souvent ce ne soit pas lui qui ait défini la ligne bolchevique sur cette question. Les choses étaient similaires par rapport à la France.

Qu’en était-il des différentes discussions avec les camarades russes ?

Il y avait vraiment beaucoup de discussions, spécialement avec les membres de l’Opposition Ouvrière. Quelques jours avant le début du troisième congrès de l’Internationale Communiste, Alexandra Kollontaï, alors un membre important de l’Opposition Ouvrière, vint dans ma chambre et me dit qu’elle allait attaquer Lénine après qu’il eut fait un discours sur la Nouvelle Politique Économique (NEP). Elle déclara qu’elle pouvait être arrêtée après et me demanda si je pouvais garder en sécurité le texte de son discours sur l’Opposition Ouvrière. Je lui dit que je pouvais et comme nous envoyions un messager auprès de notre Comité Exécutif, je lui remis le texte.

La session durant laquelle elle tint son fameux discours pour l’Opposition Ouvrière (qui était contenu dans le texte qu’elle m’avait donné) fut l’une des expériences les plus mémorables de ma vie. Lénine, Trotsky, Radek, Zinoviev, Boukharine et d’autres étaient assis sur l’estrade. Elle se tenait dos à eux, faisant face à l’assistance qui comprenait des militants révolutionnaires du monde entier. Elle parla d’abord avec aisance en allemand, qui était la langue officielle de l’Internationale. Quand elle eut fini, elle répéta tout en français pour les camarades français. Elle n’avait probablement pas confiance dans le traducteur. Finalement, elle répéta tout le discours en russe. Quand elle eut fini, le silence tomba. Lénine ne dit pas un seul mot bien qu’il ait pris des notes tout le temps. Trotsky répondit pour l’estrade. Il essaya de mettre tout à bas, avec l’effet de scène qu’elle était une « mauviette » et beaucoup trop sensible pour la rude affaire appelée révolution, qui demandait une main de fer. Aucun des orateurs ne traita directement de ses arguments ou des faits. La ligne était de mettre à bas toute la critique en la réduisant à un problème de sa personnalité.

En coulisses, Trotsky la prit en mains. Elle abandonna, capitulant devant la discipline de parti. Quelques jours plus tard elle vint chez moi et voulut reprendre son manuscrit. Je fus, bien sur, dans l’incapacité de lui rendre. Plus tard mes camarades traduisirent le manuscrit en allemand et le publièrent sous le titre d’Alexandra Kollontaï, Die Arbeiter Opposition in Russland. Quand je revins à Berlin, le KAPD décida qu’il n’y avait plus moyen de rester membre associé de la troisième Internationale.

Quelle était l’attitude de Lénine et de Trotsky envers votre parti ?

Elle était critique, bien que fraternelle au début. Ils tenaient beaucoup à ce que nous rejoignions le KPD et abandonnions notre organisation indépendante. Mais la politique du KPD, dictée par les russes, rendait cela impossible. Il était évident, comme je l’ai dit, que le KPD était devenu un outil de la politique étrangère russe.

Que pouvez vous nous dire sur l’insurrection de 1921 ?

A cette époque j’étais en Russie. L’insurrection, la soi-disant « action de mars », avait été entreprise par les organisations locales du KPD et du KAPD, en réponse pour le premier à une instruction de l’émissaire russe Bela Kun (le leader exilé de l’éphémère République des Soviets Hongroise de 1919). Au début, l’action de mars était approuvée par Lénine. Après son échec, toutefois, il changea d’avis, principalement sous l’influence de Clara Zetkin, une membre du Comité Central du KPD, et de Paul Levi, un autre membre du Comité Central, qui démissionna de la direction du parti et dénonça l’insurrection comme un « putsch ». Il le fit dans un pamphlet qui fut condamné par Lénine et Trotsky, bien qu’ils aient partagés sa critique. Les politiques de Paul Levi furent continuées.

Pensez vous qu’il y ait un lien entre la Nouvelle Politique Économique de 1921 et la politique de la Troisième Internationale envers « l’action de mars » ?

On peut discerner quelques facteurs communs sous-jacents. La NEP était considérée par Lénine comme une fortification de la révolution en Russie ; il considérait le processus révolutionnaire comme étant arrivé à une fin. Les bolcheviks avaient espéré une révolution victorieuse en Europe occidentale. Cela ne se matérialisa pas, créant ainsi une relation ambiguë entre eux, comme parti dirigeant, et les régimes capitalistes en Europe.

D’une part, ils voulaient des relations inter-étatiques normales, qui leurs assuraient des frontières paisibles. D’autre part, la lutte révolutionnaire à l’intérieur des pays capitalistes affaiblissait leurs régimes. Une fois que les bolcheviks furent désillusionnés à propos de la révolution à l’Ouest, ils commencèrent à considérer les mouvements révolutionnaires comme des outils auxiliaires de la politique étrangère russe. Cela n’avait pas commencé avec Staline, mais avec Lénine et Trotsky, dés 1921. En 1921, Krassine, commissaire du peuple au commerce extérieur, avertissait dans un entretien au Rote Fahne de Berlin (le quotidien du KPD) qu’une grève particulière interférait avec des livraisons de machines qui avaient été fabriquées pour l’URSS.

EN RÉTROSPECTIVE

Pourquoi le KAPD se dispersa-t-il en 1923 ?

Concrètement le parti ne se dispersa pas en 1923. Quand « l’action de mars » échoua (et plus tard l’insurrection de 1923 aussi) il restait seulement quelques centaines d’activistes. A l’origine, nous étions un parti de militants industriels avec seulement quelques fonctionnaires payés. Quand l’activité industrielle de ces militants diminua, notre parti cessa simplement d’exister. Ce n’était pas une question de prendre une décision politique. Quand nos militants cessaient d’être actifs, tout ce qu’il y avait à faire c’était reconnaître la situation et en tirer les conclusions appropriées. Nous, les plus jeunes activistes décidâmes d’entrer dans d’autres partis politiques, simplement parce que c’était le seul endroit où il était possible de rencontrer des travailleurs politiquement ouverts, et d’essayer de les convaincre.

Nous échouâmes pour nombre de raisons. Premièrement, durant notre meilleure période, en 1921, nous n’atteignions que 30 000 membres, ceci étant très peu par rapport à un prolétariat composé de nombreux millions de travailleurs. Deuxièmement, nous surestimions le potentiel révolutionnaire des travailleurs, et le rôle du facteur économique comme initiateur de l’activité révolutionnaire. A cet égard, nos adversaires politiques Ebert et Scheidemann du Parti Social-Démocrate avaient une compréhension plus réaliste quand ils concluaient qu’une lutte pour une amélioration économique peut être contenue par le moyen de réformes, et ne menait pas nécessairement à la révolution. Peut-être nous sommes nous trompés dans notre analyse de la société en la considérant comme révolue principalement sur un axe économique, bien que dans les années 20 cela constituait certainement le facteur principal.

Vous considériez vous vous-même comme un marxiste à cette époque ?

Oui, la plupart de mes camarades et moi-même nous nous considérions comme des gens qui mettaient en action les idées de Marx, en accord avec notre interprétation de celles-ci. En général, notre tendance à trop mettre l’accent sur le rôle des « facteurs objectifs » découlait de notre interprétation des idées de Marx et contribua à notre échec. Je pense que l’accent de Marx sur le facteur économique comme principale motivation pour l’activité révolutionnaire n’est pas toujours vrai et partout valide, bien que ses analyses sociologiques aient été justes à l’époque.

Assumant que votre analyse de la société était valide à cette époque, comme vous venez de le dire, où localisez vous alors vos échecs ?

Une analyse sociale valide est une chose, la mettre en pratique dans la réalité en est tout à fait une autre. On doit faire la distinction entre les théories du KAPD et la pratique à travers laquelle il tenta de les appliquer (bien que les deux soient évidemment en inter-relation). Jusqu’en 1923 l’activité révolutionnaire de la classe ouvrière était répandue partout en Allemagne dans le sillage de l’effondrement du régime du Kaiser, et de ses institutions politiques, sociales, économiques et idéologiques. Mais après les défaites des insurrections de mars 1921 et plus tard de 1923, il devint évident que, durant les périodes d’effondrement politique et de misère économique, la classe ouvrière montrait une initiative révolutionnaire indépendante et une disposition à sacrifier beaucoup pour la création d’un nouvel ordre social, mais qu’elle ne soutenait pas ce type d’activité durant les périodes prolongées entre une crise politico-économique et la suivante.

Pensez vous que la non-matérialisation d’une révolution en Allemagne fut le produit de facteurs objectifs, ou si elle fut le résultat de l’échec du facteur – révolutionnaire – subjectif ?

Il est impossible de donner une réponse catégorique à une telle question. Les facteurs objectifs peuvent créer les conditions pour une révolution mais sa réalisation dépend du facteur subjectif. En raison de notre interprétation de la théorie de Marx, nous considérions le facteur subjectif comme de moindre importance comparé aux facteurs objectifs. Nous souffrions d’une tendance à baser toute notre activité sur le « déterminisme économique ».

Lukacs ne critiqua-il pas cette tendance en 1924 ?

Il le fit. D’un autre coté, Lénine nous attaqua aussi par l’autre coté (dans son fameux Le gauchisme : maladie infantile du communisme), en nous accusant d’aventurisme, par là il entendait dépendre trop du facteur subjectif. Gorter, l’un de nos camarade de pensée hollandais écrivit une excellente réponse.

Qui était Anton Pannekoek ?

C’était un astronome hollandais qui, avant la première guerre mondiale, éditait un journal révolutionnaire à Brême. Karl Radek, qui devint plus tard un expert bolchevique en Allemagne, apprit de lui la théorie révolutionnaire en travaillant au journal. En 1917, Anton Pannekoek et Herman Gorter défendaient la révolution russe. Quand les russes instituèrent un bureau européen occidental au Komintern en 1919, Pannekoek et Gorter furent parmi ceux qui le prirent en charge. Leurs critiques ultérieures des bolcheviques concernaient principalement leurs analyses et politiques envers la classe ouvrière et les mouvements révolutionnaires en Europe occidentale, et leur manque de compréhension des travailleurs de l’Ouest industrialisé. Ils soulignaient que ce qui convenait pour les conditions russes n’était pas nécessairement applicable pour les conditions entièrement différentes de l’Ouest. Ils firent une critique très détaillée et fraternelle critique des politiques de Lénine, à laquelle Lénine ne répondit jamais en fait. Au lieu de ça, il déclara : « L’Histoire dira qui avait raison ! ».

Voir aussi:

2 Réponses to “Le KAPD rétrospectivement (1969)”

  1. The Weekly Archive Worker: Buntes Allerlei « Entdinglichung Says:

    […] des lignes d’orientation de l”A.A.U.D. ( Allgemeine Arbeiter-Union Deutschlands).Le KAPD rétrospectivement (1969)Un entretien avec Bernard Reichenbach (1888-1975) sur la situation révolutionnaire que connut […]

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  2. From the archive of struggle, no.73: sound edition « Poumista Says:

    […] * Living Marxism, Frühjahr 1940, mit Artikeln von Paul Mattick und Karl Korsch * Deux affiches de l’A.I.T. à Paris (1871) * Textes de l’Union générale des travailleurs d’Allemagne (AAUD) (1920) * Bernhard Reichenbach: Le KAPD rétrospectivement (1969) […]

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