Restructuration et luttes de classes dans l’industrie automobile mondiale

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C’est le titre d’une compilation thématique d’articles parus dans Échanges à paraître début mai (Éditions Ni patrie ni frontières, 230 pages, 6 euros) dont plusieurs extraits sont d’ores et déjà en ligne sur le site mondialisme.org:

Présentation: Ce recueil de textes publiés entre 1979 et 2009 par le réseau Echanges et Mouvement dans son bulletin Echanges concerne l’industrie automobile mondiale, à travers les résistances ouvrières aux évolutions de cette période. Il permet d’avoir une vision rétrospective de l’évolution de cette industrie – techniques de production, restructurations, fusions et acquisitions – et des incidences que ces différents facteurs ont pu avoir sur les conditions d’exploitation, sur le monde du travail – sous-traitance, délocalisations, intérim, temps partiel, licenciements et chômage, précarité.

Le lieu de travail en général, ici l’usine, est le lieu de la production et de l’exploitation, de l’extraction de la plus-value qui fait vivre le système, et c’est là que se joue le combat toujours recommencé des classes.

Les prolétaires ont l’air de courir après les mesures prises par le capital lors de sa restructuration, mais la restructuration du capital n’est jamais que la restructuration des luttes. Elle ne peut jamais faire disparaître la recherche des gains de productivité, de baisse du coût du travail, de remise en cause des « acquis sociaux », pas plus que la résistance des travailleurs à ces attaques.

Dans ce conflit, Echanges a pris le parti de l’ancienne devise « L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». Le réseau souhaite apporter, non seulement une chronique – partielle – de l’exploitation et des défaites de la révolte, mais aussi une contribution à l’histoire et à la définition de la lutte contre l’exploitation.

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