1973 La contre-révolution bureaucratique

PRÉFACE

Les textes que nous présentons ici, traduits de l’anglais, sont extraits des revues International Council Correspondence, Living Marxism et New Essays, publiées aux États-Unis par un groupe de marxistes se réclamant du communisme des conseils.

C’est au cours des révolutions de 1905 et 1917 en Russie, et de la révolution allemande de 1918 que se clarifia le principe déjà exprimé dans la Commune de Paris, celui de l’autonomie du prolétariat. Les conseils ouvriers (soviets) apparurent en ces occasions comme sa forme d’expression la plus appropriée. En s’organisant en conseil, le prolétariat affirmait sa volonté de rompre avec les idéologies issues du vieux mouvement ouvrier, celles des partis et des syndicats de la IIème Internationale. La preuve était faite que, dans leur lutte, les travailleurs pouvaient se donner des formes d’organisation durables, à travers lesquelles se profilait une vision nouvelle du communisme.

Cependant, le principe fondamental des conseils, le rejet de toute forme de direction spécialisée, donc séparée de la classe, ne fut mise en pratique que sous une forme tendancielle. En Russie, la classe ouvrière était trop minoritaire et, malgré son extraordinaire combativité, fut écrasée militairement et politiquement par le pouvoir bolchevique. En Allemagne, les conseils furent conquis de l’intérieur par les conceptions dominantes de la social-démocratie, ou écrasée militairement par la même social-démocratie (Spartacus, 1919). Cependant, malgré l’échec du mouvement, le principe des « conseils » avait été adopté par une petite fraction de la classe ouvrière, qui tenta d’en développer toutes les conséquences pratiques. Et ce, principalement à travers le K.A.P.D. (parti communiste ouvrier d’Allemagne) et l’A.A.U.D. (union générale des travailleurs d’Allemagne), dont nous allons évoquer brièvement l’histoire, puisque les principaux rédacteurs des articles, que l’on lira en ont été des membres actifs.

Le K.A.P.D. fut fondé en avril 1920 et regroupait les militants qui avaient constitués une opposition à l’intérieur du K.P.D. (parti communiste allemand pro-Moscou) contre sa politique opportuniste sur le problème de la participation au parlement et aux syndicats. Exclus du K.P.D. grâce aux sordides manœuvres de Lévi, ils avaient emmené avec eux la majorité des effectifs. L’A.U.U.D., qui unifiait les organisations d’usine créées de manière spontanée un peu partout en Allemagne, avait été fondée en même temps que le K.A.P.D. Celui-ci avait pour tâche de rassembler les éléments les plus avancés du prolétariat et de diffuser ses idées-force : nécessaire destruction des syndicats considérés comme arme de la contre révolution, refus total du parlementarisme. Cette stratégie « classe contre classe », était basée sur la lutte dans les usines et le soulèvement armé et parfois même, en préliminaire, l’action terroriste. Le terrain de la lutte économique était laissé à l’A.U.U.D. Un grand nombre de ses adhérents refusèrent cette division du travail dans les tâches révolutionnaires, conception héritée de la pratique social-démocrate incomplètement critiquée. Ils scissionnèrent et formèrent l’A.A.U.E. (E. = Einheitsorganisation, organisation unitaire), qui repoussait l’idée « d’un nouveau parti des chefs ». L’organisation unitaire devait prendre en charge les tâches économiques et politiques de la lutte. Cette conception constituait sans nul doute un progrès théorique. Néanmoins, cette nouvelle scission contribua à affaiblir le mouvement, ainsi qu’il fut prouvé lors de la tentative d’insurrection de 1921, en Allemagne centrale, menée en grande partie par le K.A.P.D. à laquelle l’A.U.U.E. refusa de participer en invoquant les relations entretenues par le K.A.P.D. avec l’Internationale bolchevique.

Lorsque la situation en Allemagne, se stabilisa politiquement et économiquement, les véritables organisations de lutte du prolétariat perdirent l’importance réelle qu’elles avaient acquise lors de la période de crise. En effet, ainsi que le notait Pannekoek, « comme le K.A.P.D., l’A.A.U. est essentiellement une organisation pour la révolution. En d’autres temps, dans une phase de reflux révolutionnaire, on n’aurait absolument pas songé à fonder une telle organisation »[1] . De fait, le reflux fut particulièrement brutal ; la répression s’abattit sous forme d’emprisonnements massifs et de tortures ; les journaux furent suspendus. Les organisations se vidaient de leurs membres. Ce fut, de 1923 jusqu’au triomphe du nazisme, une période ponctuée de scissions, de regroupements sans principes, de retour à une politique plus temporisatrice. Mais la partie était jouée. Seule l’idée des conseils restait vivante au sein d’une petite partie du prolétariat.

De nombreux militants choisirent l’exil, vers les Etats-Unis notamment[2]. Ils n’arrivaient pas tout à fait en terre inconnue ; des contacts avaient été établis depuis 1920 entre le K.A.P.D. et les I.W.W. (Industrial Workers of the World). Paul Mattick, principal animateur des revues, était entré aux I.W.W. à son arrivée aux Etats-Unis. Les Wooblies étaient adeptes d’un syndicalisme de choc qui leur avait permis d’acquérir une audience considérable dans le mouvement ouvrier américain d’avant 1917. Comme le note Pannekoek, « l’importance des I.W.W. était due à des circonstances particulières, un nombreux prolétariat non qualifié, d’immigration récente, étant sorti massivement de la vieille fédération ». Et malgré leur rejet de toute action politique, les I.W.W. « ont constitué l’organisation la plus révolutionnaire que l’Amérique ait connue à ce jour ». Lors de l’entrée en guerre des U.S.A. en 1917, la répression s’abattit sur les Wooblies , décapitant le mouvement ; de plus, un grand nombre de travailleurs furent embrigadés dans les organisations pro-bolchéviques. Il semble que par la suite, les I.W.W. ne furent qu’une secte sans grande influence sur les luttes sociales. Il n’en est pas moins vrai qu’une tradition de luttes radicales, défiant l’appareil de A.F.L. (American Federation of Labor), restait vivace chez de nombreux travailleurs.

La liaison s’établit également avec une autre minorité progressant lentement vers les conceptions des révolutionnaires allemands. Cette minorité se dégagea du P.P.A. (Proletarian Party of America), le seul des trois partis communistes à se livrer à une analyse originale du contexte social, le seul également à n’être pas inféodé à Moscou. Gagnée aux conceptions « allemandes », la minorité fit scission ; cet apport permit la publication d’une revue. Ce fut le premier numéro d’International Council Correpondence for theory and discussion.

Le groupe éditant la revue s’intitula « United Workers’ Party ». Cette dénomination démesurée par rapport à ses effectifs, fut rapidement remplacée par celle de « Council Communists » (Communistes de conseils). Qui furent ces « Council Communists » ? Il s’agissait, outre le petit nombre de réfugiés allemands, d’ouvriers ou, majoritairement, de chômeurs. Rappelons l’ampleur de la retombée de la grande crise de 1929 : 14 millions de chômeurs en 1933. Les ouvriers voyaient leur salaire baisser considérablement. Aussi n’est-il pas étonnant qu’un groupe professant que, sans la paupérisation du prolétariat, la révolution était impossible, ait pu attirer un certain nombre de sympathisants. Cette audience s’explique aussi par le fait qu’à cette époque une fraction encore réduite de la classe ouvrière était organisée dans les syndicats : ces derniers ne comptaient que 2,1 millions d’adhérents en 1932. (Grâce au New Deal, leur nombre passa à 10,5 millions en 1941.) La formation du groupe fut avant tout rendue possible grâce à l’émergence spontanée d’organisations et de « conseils de chômeurs », durant cette période de dépression.

La revue était éditée grâce à la contribution volontaire des membres du groupe. Et la majorité des articles, ceux qui reflétaient ses opinions, n’étaient pas signés. Cet anonymat militant, ainsi que les thèmes abordés, tinrent toujours les intellectuels à l’écart de ses activités. Parallèlement à la sortie mensuelle de la revue, des brochures étaient éditées sur les problèmes centraux du mouvement ouvrier. Ces problèmes étaient également abordés lors de « classes » (cours de formation théorique) qui se tenaient dans les villes où se concentrait l’activité des « Council Communists » : Chicago, New York, Buffalo.

Si les intellectuels ne prirent jamais part à la vie du groupe, les contributions émanant de théoriciens du mouvement des conseils européens ne firent pas défaut. Korsch, Pannekoek (sous le pseudonyme de J. Harper), Otto Ruhle participèrent au développement de la revue, en tant que « academic contributors », selon l’expression de Paul Mattick. Toutefois, c’est le nom de Korsch qui se retrouve le plus souvent, auteur d’articles sur le mouvement ouvrier américain, la social-démocratie, le bolchevisme, la révolution espagnole et les problèmes théoriques généraux du marxisme.

Le nombre de lecteurs augmentant, la revue qui était jusque-là ronéotypée, put être imprimée. En même temps, elle changea de titre pour s’appeler Living Marxism. Mais l’augmentation de la diffusion correspondit à une diminution des participants au groupe, due principalement à la résorption du chômage.

Avec le recul de la crise économique, et donc de la base militante du groupe, les sujets abordés dans Living Marxism étaient de moins en moins en rapport avec les problèmes de lutte pratique. L’organisation des chômeurs, que les « Council Communists » avaient voulu présenter comme exemplaire, n’était plus à l’ordre du jour. On ne trouvait plus trace des activités militantes des débuts : cours de formation, diffusion de brochures, etc.

En 1942, lors de l’entrée en guerre des États-Unis, le titre de Living Marxism parut décidément trop décalé par rapport au contexte réel. On le remplaça donc par l’académique New Essays, titre plus neutre et donc plus commode pour la diffusion à l’étranger, en Allemagne notamment. Trois numéros seulement de New Essays virent le jour. Le dernier date de l’été 1943. Nous ne présentons aucun article extrait de cette dernière période, qui se ressent du poids de la contre-révolution.

De par le nombre restreint de ses promoteurs et le public auquel il s’adresse, Council Correspondence (organe « pour la théorie et la discussion ») ne pouvait être qu’un organe d’élucidation, parfois de vulgarisation, et rarement d’approfondissement, des idées maîtresses du « communisme de conseil ». Ses analyses sont essentiellement centrées sur les problèmes majeurs qui agitaient le monde capitaliste pendant les années 30 : les conséquences tant pratiques que théoriques de la crise du capital ; la montée du fascisme et l’écrasement du mouvement ouvrier là où il a dominé ; la guerre anti-fasciste et la révolution prolétarienne en Espagne ; le triomphe de la contre-révolution stalinienne en Russie et ses péripéties.

Avec des moyens démesurément limités, les communistes de conseils proposent au mouvement ouvrier international, partout vaincu ou soumis, une alternative révolutionnaire : l’organisation de l’économie communiste – comprise comme le contraire des étatisations russes et plus généralement des « nationalisations » dans l’idéologie social-démocrate du XIXème siècle – par l’intermédiaire du pouvoir absolu des conseils ouvriers, conçus comme unique forme du pouvoir prolétarien anti-étatique, et seule voie d’auto-émancipation de la classe ouvrière.

La défaite du prolétariat russe par le bolchevisme et la renaissance concomitante du capital en Union dite soviétique n’est, pour les survivants du mouvement des conseils, qu’un avatar de la contre-révolution bourgeoise qui, partout en Europe, a pu écraser ou dompter toutes les velléités révolutionnaires. Aussi devient il fondamental pour eux de montrer que les appendices nationaux de l’Etat stalinien, loin d’être une alternative au pouvoir bourgeois, sont au contraire le prolongement de la contre-révolution russe où ils se trouvent. Les soi-disant partis communistes sont les dignes héritiers des partis sociaux-démocrates qui ont dominé le mouvement ouvrier depuis l’écrasement de la Commune jusqu’en 1914, et la IIIème Internationale n’a pas d’autre politique que celle de la précédente, la IIème Internationale. Le réformisme est l’ultima ratio de leur existence.

Mais par-delà le réformisme stalinien, c’est au bolchevisme léniniste qu’il faut s’attaquer. Héritier du K.A.P.D. et de ses théoriciens, les collaborateurs de Council Correspondence soulignent le caractère et le rôle essentiellement bourgeois du bolchevisme, notamment en ce qui concerne les conditions de sous-développement russe, et dénoncent son idéologie profondément anti-prolétarienne. Ennemi de l’auto-émancipation ouvrière, le léninisme et son sous produit trotskiste ne peuvent mener le prolétariat qu’à de nouvelles défaites. Car ce dont il s’agit pour celui-ci, ce n’est pas de conquérir l’Etat, mais de l’abolir ; ce n’est pas de céder l’économie à l’Etat conquis, mais de construire le communisme, c’est-à-dire d’abolir les classes et le travail salarié.

« L’économie communiste », à laquelle le G.I.K. de Hollande a consacré une importante brochure[3], signifie pour le mouvement conseilliste la subordination de la production et de l’appareil de production aux besoins sociaux, c’est-à-dire l’abolition du marché, de la monnaie, du salariat, bref de la production marchande et de la valeur. « L’heure de travail moyen social » devient alors « l’unité de comptabilité de la société communiste », capable d’unifier les catégories de production et de distribution[4].

Une telle société communiste, seuls les conseils ouvriers – à la fois instrument de libération du prolétariat par le prolétariat lui-même et organisation du pouvoir antihiérarchique et antibureaucratique de toute la classe – peuvent l’instaurer. « Tout le pouvoir aux conseils ouvriers et tous les moyens de production aux mains des ouvriers », tels sont les mots d’ordre de la révolution prolétarienne moderne, travestis, falsifiés et finalement récupérés par les bolcheviks. Avec les expériences russes et allemandes, le prolétariat échaudé saura dans l’avenir que le pouvoir des conseils ne tolère aucun partage et que toute abdication d’une parcelle de ses prérogatives signifie tout simplement sa mort. Jusqu’en 1917, aucun théoricien du mouvement socialiste n’a su dégager l’importance des conseils, bien que leur existence date de 1905. Il a fallu leur renaissance en Russie en 1917, ensuite en Allemagne et ailleurs, comme la forme de lutte du prolétariat révolutionnaire, pour qu’ils s’imposent enfin à l’histoire. Alors, ils trouvèrent leurs théoriciens, d’une part, leurs récupérateurs et leurs ennemis déclarés, d’autre part.

Le mouvement des conseils s’affirme désormais comme l’ennemi de tout ce qui est séparé de la volonté des travailleurs, c’est-à-dire essentiellement des partis et des syndicats. Les premiers incarnant le réformisme politique qui consiste à conquérir l’Etat bourgeois à travers le parlementarisme, les seconds le réformisme économique qui vise à améliorer la condition des salariés, et non à abolir le salariat. Tous deux sont inséparables et constituent la base de la tactique et de la stratégie du « vieux mouvement ouvrier ». Syndicalisme et parlementarisme sont à détruire en tant qu’ennemis de la révolution prolétarienne. Pendant longtemps, les communistes de conseils seront connus comme « communistes antiparlementaires ». Le prétendu « parlementarisme révolutionnaire » de quelques partis « communistes » des années 20, ou des trotskistes d’aujourd’hui, n’est pour eux qu’une mystification destinée à tromper les ouvriers et à les détourner de la véritable lutte révolutionnaire.

Dans les conditions socio-historiques des années 30, en pleine crise économique et en pleine déconfiture du mouvement ouvrier – l’Espagne exceptée -, les communistes de conseils qui se sont donnés pour tâche de comprendre et d’exprimer le mouvement réel, tentent d’intervenir pratiquement aux Etats-Unis. Ainsi, ils se font les porte-parole des 14 millions de chômeurs que la crise de 1929 a jetés sur le marché du travail. Le « lumpenprolétariat » n’est pas, comme le pense la tradition socialiste, la « lie de la société » où les classes dirigeantes puisent ce qui est nécessaire à leur appareil de répression, mais une fraction de la classe ouvrière, temporairement exclue du processus de production, et susceptible de jouer un rôle révolutionnaire. Ils lancent alors le mot d’ordre de « conseils de chômeurs », et beaucoup de ceux-ci virent le jour. Tous disparaîtront, tout naturellement, avec la résorption du chômage. La paupérisation absolue, à laquelle les conseillistes de Hollande et d’Amérique croyaient dur comme fer, n’eut pas lieu…

De même que n’eut pas lieu la fascisation des démocraties bourgeoises. L’Espagne fut le seul pays à succomber, car le prolétariat espagnol n’a pas su prendre le pouvoir à lui tout seul. Il a au contraire permis aux dirigeants « anarchistes » de devenir ministres dans un gouvernement bourgeois. Ce que les fascistes de la Phalange ont compris, à savoir qu’en Espagne il n’y a pas de compromis possible, peu de révolutionnaires l’ont alors compris – du moins pratiquement – et ils le payèrent cher.

Ce qui eut lieu effectivement, c’est la guerre qui vint couronner vingt ans de contre-révolution et inaugurer une nouvelle ère dans le développement du capital et dans le partage impérialiste du monde. Avec elle vont disparaître aussi les derniers groupes communistes de conseils, comme si l’histoire voulait montrer que eux aussi appartiennent à cette période de contre-révolution, comme les rescapés d’un naufrage, comme la conscience désarmée et refoulée d’une classe momentanément résignée.

Ce qui a été au centre de leur critique : le stalino-bolchevisme et la social-démocratie, en ce qui concerne le vieux mouvement ouvrier, sont maintenant universellement discrédités. Le mouvement des choses s’est chargé de détruire leur mystification, et la pratique révolutionnaire du prolétariat revenant à l’assaut de la vieille société a inauguré, à Berlin-Est (1953), en Hongrie (1956) et en Pologne (1956, 1970), en France (1968) et bientôt à Moscou, l’ère de la nouvelle révolution communiste.

Ce n’est pas par hasard qu’on redécouvre, aux Etats-Unis, en Allemagne, en France, etc., les théoriciens de l’ultra gauche et le mouvement des conseils. Mais si il est utile de reconnaître ce passé longuement réprimé par la falsification stalinienne, c’est du côté des nouvelles réalités que la critique révolutionnaire doit maintenant chercher sa voie. Car c’est du côté des nouvelles aliénations qu’il faudra trouver la voie de la désaliénation totale. Et seul le prolétariat, classe de la conscience historique, est apte à la trouver.

SOMMAIRE

INTERNATIONAL COUNCIL CORRESPONDENCE

Vol. 1

Thèses sur le bolchevisme (Déc. 1934, Raetekorrespondenz)

Les conseils ouvriers et l’organisation communiste de l’économie (Avril 1935)

Vol.2

Lénine et sa légende (Déc. 1935) P. Mattick

Le syndicalisme (Janvier 1936) A. Pannekoek

Le développement de la politique étrangère de la Russie soviétique (Mars 1936)

Les conseils ouvriers (Avril 1936) A. Pannekoek

Au sujet du parti communiste (Juin 1936) A. Pannekoek

Vol.3

La Russie soviétique aujourd’hui (Février 1937, Raetekorrespondenz)

Trotsky et la dictature du prolétariat (Avril 1937) H. Smith

L’anarchisme et la révolution espagnole (juin 1937) H. Wagner (Raetekorrespondenz)

La fin de l’orthodoxie marxiste (Déc. 1937) K. Korsch

LIVING MARXISM

L’idéologie marxiste en Russie (Mars 1938) K. Korsch

La lutte contre le fascisme commence par la ;lutte contre le bolchevisme (Sept. 1939) O. Ruhle

ANNEXES
International socialism

A propos du Traité d’économie marxiste de Mandel (Juillet 1969) P. Mattick

Une Réponse to “1973 La contre-révolution bureaucratique”

  1. La revue « Période » et la révolution russe : le grand décervelage radical-chic | Says:

    […] La contre-révolution bureaucratique, 10/18 (un certain nombre de ces textes sont en ligne https://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/1973-la-contre-revolution-bureaucrati… […]

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