Etchebéhère (1900-1936)

Hippolyte Etchebéhère

Né en Argentine de parents français, il adhère au PC argentin en 1923 et en est exclu fin 1925 avec plusieurs militants qui constituent alors un « P.C. ouvrier » (1926-29) dont il fait partie de la commission d’organisation. Il vient avec sa femme, également militante, en Europe en 1931, à Madrid puis à Paris où il rencontre rapidement R. Lefeuvre, secrétaire de Monde, A. Tasca et L. Laurat, travaillant avec ce dernier à la correction de l’édition du Capital aux Ed. Costes.

Le couple part à Berlin en 1932 rejoindre le groupe « de Wedding » dirigé par l’autrichien Kurt Landau.

De retour à Paris en juin 1933, H. Etchebéhère publie deux articles dans la revue Masses sous le pseudonyme de Juan Rustico, qui seront plus tard réédités dans La tragédie du prolétariat allemand.

Dès ses débuts en 1934, il participe au groupe Que faire? avec Kurt Landau et André Ferrat. Le couple Etchebéhère devient intime du couple Rosmer.

Il se rend en Espagne dès mai 1936, se rallie au POUM et écrit dans La Batalla sous le pseudonyme de Juan Rustico. Chef de la colonne motorisée du POUM en juillet 36, il meurt dès le 16 août 1936 sur le front, à Sigüenza. Sa veuve, qui continue alors le combat sur le front, rentre en Argentine en 1940, revient en France en 1946, collabore au Cercle Zimmerwald avec ses vieux amis, et publie en 1976 un émouvant livre témoignage (Mika Etchebéhère / Ma guerre d’Espagne à moi).

Voir aussi:

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7 Réponses to “Etchebéhère (1900-1936)”

  1. Mary Low, poeta, trotskista y revolucionaria « La Bataille socialiste Says:

    […] de la pareja revolucionaria de extranjeros. Así sucedió con Kurt y Katia Landau, Hipólito y Mika Etchebehere, Charles Orr y Lois Cusick (Orr), Pavel Thalmann y Clara (Ensner) Thalmann, Nicola Di Bartolomeo y […]

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  2. Le trotskysme espagnol de 1936 à 1948 et le développement ultérieur de la pensée de Munis (1948-1989 « La Bataille socialiste Says:

    […] Esner, qui vint à Barcelone pour participer aux Olympiades populaires ainsi que Mika et Hippolyte Etchébéhère, militants du groupe « Que Faire ? », dont les rôles furent importants au commandement de la […]

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  3. Nouvelle étape (1939) « La Bataille socialiste Says:

    […] ne voulons pas reparaître sans saluer ceux de nos amis qui ne sont plus: notre collaborateur Etchebehere (Rustico), mort à la tête d’une colonne du P.O.U.M. sur le front d’Aragon; notre […]

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  4. A l’aide des communards autrichiens ! (1934) « La Bataille socialiste Says:

    […] M. BODY, M. COLLINET, J. COISEUR, M. FOURRIER, HÉLÈNE, S. KAHN, D. LEVINE, P. RIMBERT, M. et J. RUSTICO, M. et A. […]

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  5. 1933, la tragédie du prolétariat allemand « La Bataille socialiste Says:

    […] Hippolyte Etchebehere, dit Juan Rustico, est un militant révolutionnaire d’origine argentine qui arrive en Europe au début des années 1930 avec sa femme, Mika. En octobre 1932, ils se rendent à Berlin, convaincus, comme beaucoup de militants communistes de l’époque, qu’un affrontement décisif se prépare en Allemagne, où les partis social-démocrate et communiste rassemblent des effectifs considérables. […]

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  6. Letters from Barcelona « Poumista Says:

    […] partnership, along with Mary Low and Juan Brea, Kurt and Katia Landau, Hippolytus and Mika Etchebehere, Pavel and Clara Thalmann (Ensner) Thalmann, and Nicola Di Bartolomeo and Virginia Gervasini (plus, […]

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  7. Réponse du POUM à un article de la Pravda et de l’Humanité (1937) « La Bataille socialiste Says:

    […] centaine de militants moururent héroïquement en défendant la cathédrale, notamment le camarade Etchevere, alors que tout le monde avait totalement abandonné la […]

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