Vérecque (1872-1933)

Charles Vérecque

Fils d’un voyageur de commerce qui avait été l’élève d’un futur élu de la Commune (l’instituteur Verdure, mort au bagne en Nouvelle-Calédonie en 1873), il doit travailler jeune (comme employé) et adhère au POF en 1890. il participe à la création de la coopérative « L’Union » d’Amiens. En 1893 il défraie la chronique en étant condamné à la prison indéfiniment pour outrage à magistrat (pour avoir critiqué la condamnation d’un gréviste) tant qu’il n’aurait pas fait amende honorable, ce qu’il ne se résout à faire qu’à la demande expresse de Jules Guesde lui-même. Il est délégué aux congrès du POF de 1900 et 1901, aux congrès de la SFIO de 1908 à 1911, et est rédacteur en chef du Travailleur de 1906 à 1914.

TEXTES:

• Luxe et socialisme (1895)
• Socialisme et Ministère (1899)
• Pas d’illusion! (1901)
• A propos des mineurs (1902)
• Trois années de participation socialiste à un gouvernement bourgeois (1904)
• Action parlementaire (1904)
• Éducation, Organisation (1908)
• L’abstention électorale (1908)
• The First Duty of Socialists (1908)
• La conquête socialiste du pouvoir politique (1909). Extrait: Fin de l’Etat
• Dictionnaire du socialisme (1911) [Extraits]
• Histoire de la famille (1914)
• Jean-Baptiste Clément, chansonnier populaire (03-1933)
• Misères et guerre (posth., 1934). Extraits: Les femmes et la guerre, Le Socialisme, seul, tuera la guerre

extrait du Populaire du 12-11-1933

sa tombe à Amiens